Le Dernier été de mon enfance de Shin Takahashi (Delcourt)
Haru, une jeune femme revient en catastrophe dans son village natal, pour assister aux funérailles de sa mère. Elle est rejetée, traitée comme une paria par les habitants du village. Sa mère en marge de la société était considérée comme une sorcière. Haru a voulu quitter cette vie, en allant faire ses études artistiques à Tokyo où elle peine à survivre. Dans ce village, elle trouve tout de même du réconfort auprès des enfants, et particulièrement avec Taro. C'est avec ce dernier qu'elle va assister à un meurtre, et qu'ils décideront de garder cela secret en signant un pacte avec leur sang…
Pendant tout le récit, Haru recule son départ pour Tokyo, ses choix sont indécis. Elle se pose énormément de questions, devient nostalgique sur son enfance douloureuse, n'arrive pas vraiment à faire le point sur sa vie. Avec les enfants, elle devient une aventurière, part à l'aventure d'une île déserte. Ce manga est un récit initiatique, où on grandit un peu plus vite à cause de certains évènements qui arrivent. Il est touchant avec quelques notes d'humour (malheureusement certaines m'ont laissé perplexe). Graphiquement, le trait est très épuré, parfois proche du crayonné, avec des contours mal définis. C'est très beau, mais quelque fois j'ai eu des difficultés à comprendre certaines scènes. La fatigue peut-être ? C'est un manga qui fait plus de 400 pages !
L'auteur a réussi tout de même une très belle adaptation du roman de Mark Twain, « Tom Sawyer ».
Patavu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire