Le chant de pluvier de Béhé, d'Amandine Laprun et de Surcouf (Delcourt)
Le chant du pluvier nous parle d'une famille du Béarn qui va apprendre à se découvrir.
L'histoire commence par la mort de la mère. Guilhèm, le fils rentre du Groenland où il vit, pour l'enterrement.
Nous remarquons que ce fils si proche de mère, mais si différent de son père Bernat et de sa sœur Marilis, ne semble pas trouver de place dans cette famille. Sa sœur et son père sont très attachés à leur terre, à la ferme contrairement à Guilhèm.
guilhèm repart pour le Groenland sans s'attarder, en proposant à son père de l'accompagner. A sa grande surprise, celui accepte...
Ce voyage va permettre à Guilhèm et à Bernat de mieux se connaître. Par ricochet, Marilis qui n'avait jamais quitté la ferme familiale et se préparait à remplacer sa mère, va prendre son envol et devenir indépendante.
Ceci a permis d'instaurer un nouvel équilibre plus serein dans cette famille, d'oublier les rancoeurs.
J'ai été très touché par cette famille, par leurs difficultés à se dévoiler, à se comprendre entre eux.
C'est un très beau récit intimiste. Les personnages sont attachants, même Marilis que trouvais tête à claques au début. Mais mon préféré, c'est Bernat. Il est touchant dans ses efforts pour lier un contact avec son fils, amusant avec ses nouveaux amis inuits.
Surcouf a su mettre en image ce récit de façon remarquable. Il utilise des codes couleurs: le bleu quand l'action se passe au Groenland, le jaune pour le Béarn, le noir pour les rêves et le Sépia pour les souvenirs. Remarquable je vous dis! Le dessin est très sobre, parfait. Tout cela met en valeur le récit, le rend authentique!
A découvrir d'urgence!
Patavu
L'histoire commence par la mort de la mère. Guilhèm, le fils rentre du Groenland où il vit, pour l'enterrement.
Nous remarquons que ce fils si proche de mère, mais si différent de son père Bernat et de sa sœur Marilis, ne semble pas trouver de place dans cette famille. Sa sœur et son père sont très attachés à leur terre, à la ferme contrairement à Guilhèm.
guilhèm repart pour le Groenland sans s'attarder, en proposant à son père de l'accompagner. A sa grande surprise, celui accepte...
Ce voyage va permettre à Guilhèm et à Bernat de mieux se connaître. Par ricochet, Marilis qui n'avait jamais quitté la ferme familiale et se préparait à remplacer sa mère, va prendre son envol et devenir indépendante.
Ceci a permis d'instaurer un nouvel équilibre plus serein dans cette famille, d'oublier les rancoeurs.
J'ai été très touché par cette famille, par leurs difficultés à se dévoiler, à se comprendre entre eux.
C'est un très beau récit intimiste. Les personnages sont attachants, même Marilis que trouvais tête à claques au début. Mais mon préféré, c'est Bernat. Il est touchant dans ses efforts pour lier un contact avec son fils, amusant avec ses nouveaux amis inuits.
Surcouf a su mettre en image ce récit de façon remarquable. Il utilise des codes couleurs: le bleu quand l'action se passe au Groenland, le jaune pour le Béarn, le noir pour les rêves et le Sépia pour les souvenirs. Remarquable je vous dis! Le dessin est très sobre, parfait. Tout cela met en valeur le récit, le rend authentique!
A découvrir d'urgence!
Patavu
J'adore aussi cette bd.
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